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Vive la normalité!

1 août 2009

Chapitre 8 -Incontrôlable

chapitre_8

Jacob

J’étais pétrifié sur place. La nouvelle m’avait fait l’effet d’une bombe. Ils étaient revenus. Elle était revenue! Je pourrais enfin être complet et reprendre entièrement goût à la vie. Mon souhait le plus cher était de pouvoir prendre soin de son être et je pourrais ainsi veiller à cette mission. Pourquoi était-il enfin revenu? Leur plan était-il tombé à l’eau? Il ne pouvait revenir parmi nous puisque le traité avait été aboli. Sam accepterait-il de faire abstraction? Il fallait que je la voie et au plus vite. Je recommençai à courir, mais cette fois direction nord et la meute au grand complet se lançai à mes trousses. Nous arrivâmes devant leur ancienne villa, mais que fut notre étonnement lorsque nous virent aucune trace des Cullen. Au contraire, nous ne sentions que deux odeurs, celles de Bella et d’Edward. Ne pas sentir son doux arôme m’accablait considérablement.

Elles étaient fraîches, mais leur trace olfactive bifurquait vers le sud, vers la push. Pourquoi ? Pensèrent tous au même moment la meute. Nous courûmes en suivant cette nouvelle piste. Nous étions en mode alerte, je savais qu’ils n’attaqueraient aucun humain, mais n’empêchent ils restaient des sangsues. La trace s’arrêtait à l’orée de la forêt. Au moins, ils n’avaient pas mis les pieds sur la réserve.

-          Pourquoi sont-ils revenus et que voulaient- t’ils. Pourquoi venir à la réserve? Surement pour te rencontrer Jake, pensa Sam pour répondre à ma dernière question.

-          Je crois qu’ils sont venus pour nous rencontrer. Essayer de rebâtir un traité afin qu’il puisse revenir pensa Seth, lui qui ne pensait que du bien de cette famille depuis le début.

-          Ils ne sont pas les bienvenus, Jake, rappel toi… ils t’ont fait tant souffert et je ne les laisserais pas recommencer… tout ce temps que tu as mis à te rebâtir et à redevenir notre Alpha, le Jacob que nous aimions. Nous sommes tous liés à toi et cela nous coute de ressentir ta douleur, ta souffrance. Notre meute a assez souffert, tu dois…

Je coupais Leah dans ses pensées. Qu’est qu’elle pouvait être agaçante parfois, elle était la première à toujours compliquer les choses alors que nous ne savions pas encore la raison de leur visite. Elle grogna à mes pensées, mais savait au fond d’elle que j’avais raison.

-          Ne vous inquiétez pas, leur odeur est encore fraîche, ils ne doivent pas être loin. Ils n’ont pas pénétrer sur la réserve et sont repartit au nord. Je vais suivre cette trace et je dois le faire seul. Je vais vite vous revenir avec des réponses, je ne serais pas long.  

-          Ah! Non, mais tu es fou, tu ne sais pas ce qu’ils veulent, ce n’est pas prudent de les poursuivre seul, je t’accompagne. Je suis toujours ton second non? Rouspéta Leah furieuse  

-          Leah a raison Jake! Tu ne dois pas t’y rendre seul, mais je ne crois pas que c’est à Leah de t’accompagner. Seth est …disons.. moins réticent face aux Cullen que sa sœur.  

-          Houuuuuuuuhhhh!!!!! lança Seth heureux de la tournure des évènements

-          Haha! Seth semble heureux et vote pour cet alternative donc je te laisse le loisir de refuser. Nous, nous retournons sagement à la réserve. Revient vite afin de nous prévenir s’il y a du nouveau.  

-          Ouais d’accord ronchonnai-je à l’intention de Seth et de Sam, mais cesse d’exprimer ta joie si fort Seth, tu me brise les tympans avec tes hurlements.  

-          Désolé Jake, mais tu sais comme moi comment cette famille m’a manqué, je suis impatient de les revoir pensa Seth  

-          Ouah! Tu aimes ses sangsues puantes, c’est contre nature de tisser des liens avec son ennemi cria Leah en pensée  

-          Bon ça suffit dit Sam avec sa voix d’Alpha  

-          À plus tard mes frères pensai-je alors que j’étais déjà en course direction Seattle où l’odeur semblait me mener.

Nous courions à toute vitesse, nos pattes poilues ne semblaient même pas toucher le sol. La forêt défilait, puis soudain déboucha sur une magnifique clairière. Cette douce ouverture, tapis de fleurs mauves, au milieu de la forêt de Forks étaient resplendissante. Je ne comprenais pas pourquoi leur odeur était si intense, si fraîche à cet endroit précis. Je vu que Seth était aussi troublé que moi. Par contre, ce lieu d’une beauté étonnante ne m’était pas étranger. J’étais venu ici il y a de cela plusieurs années. Seth me regarda perplexe. Je laissais défiler mes souvenirs dans mon esprit, car lorsque nous avions sauvés Bella d’un vampire dénommé Laurent, Seth n’avait pas encore muté. Ce souvenir m’amenait à me questionner sur la raison qui avait poussé Bella jadis à s’aventurer toute seule dans les bois lorsqu’elle était encore qu’une humaine fragile…., lorsqu’elle était MA Bella! Mais, je me demandais aussi ce qui avait poussé cette dernière ainsi que son mari à s’être arrêter dans cette clairière. Je déduisais cette information vu la force de l’odeur qui recouvrait l’endroit. Peu importe, je devais vite les retrouver. Nous n’avions pas de temps à accorder à des choses si futiles soient-elles.

-          Jake, leur odeur indique que leur présence dans ce lieu ne remonte que de quelques minutes. Je sens une trace vers le Nord. J’espère que nous les rattraperons avant que nous soyons obligés de trop s’éloigner de la réserve.

-          Seth, relaxe, si tu n’es pas content, tu peux toujours retourner à la push, rien ne t’y empêche. De toute façon, je dois absolument les retrouver, en faite la retrouver, elle. J’irais jusqu’au bout du monde à sa recherche en sachant que Sam assurera la protection des nôtres. Arrête de penser et occupons nous de suivre la trace et nous verrons bien où celle-ci nous mènera.

-          Ok Jake, je suis désolé. Je te suivrais où tu voudras.

Nous nous remirent donc à courir vers le Nord. L’odeur devenait de plus en plus forte à chaque kilomètre que nous parcourions. Cela ne faisait qu’une heure que nous courions sans nous arrêter. Je courais, mais sans regarder où j’allais puisque mes instinct de loups étaient si développés. Je ne cessais de penser à son visage d’ange, son sourire. La reconnaitrai-je aujourd’hui après toutes ces années de dure séparation ? Se souviendrait-elle de moi? A-t’elle tenté de me retrouver ou même demandé à me voir?  A-t’elle souffert au même degré que moi de cette séparation? Je me perdis dans mes pensées. Pauvre Seth qui était contraint à supporter ce spectacle visuel qui s’affichait aussi clairement dans son esprit que dans le mien. Tout à coup, la forêt s’arrêta sur un sentier de poussière de pierre argentée qui s’enfonçait un peu plus dans la villégiature environnante. Je regardais Seth et lui fit comprendre que nous étions arrivés à destination et qu’il serait dans notre avantage que nous nous présentions à eux sous notre forme humaine. Nous mutâmes dans le bois et nous vêtirent d’un simple short. Il nous était plus facile de transporter le moins de choses possibles sous notre forme animale. C’est ainsi que torse nu, nous empruntâmes le sentier sinueux. Le sentier débouchait sur un immense terrain parsemé de fleurs et de bosquets de tout genre  où s’élevait une magnifique villa bleue.

Edward

Nous venions tout juste de finir d’expliquer notre découverte à Rose, Jasper, Emmett et Alice que j’entendis ces pensées. Celles que je craignais d’entendre depuis que nous avions quittés Forks. Ils nous avaient retrouvés! Alice avait le regard perdu au loin, elle venait aussi de comprendre. J’étais tombé à genoux sans même m’en rendre compte. Bella apeuré était à mes côtés. Jasper, Rose et Emmett attendait mon explication ou encore celle d’Alice puisqu’ils savaient qu’elle avait eu une vision. Cela fut inutile car une odeur emplit toute la pièce quelques secondes plus tard. On pouvait les sentir à des kilomètres à la ronde. Leur odeur étaient presque qu’infecte, mais nous avions apprit à la supporter avec les années de cohabitation. Ils attendaient sous le porche. Cependant, j’étais heureux que ce fut Seth qui l’accompagnait.

Mais qu’est-ce qu’il fabrique? Il doit nous avoir entendus ou encore sentit depuis longtemps maintenant. Pourquoi ne m’a-t-il pas encore sauté dessus ? Ah, ce ne saurait pour me déplaire, mais n’empêche il aurait pu avoir la gentillesse de venir nous accueillir. Pensa Jacob

Je répondis à ces pensées.

-          Bien le bonjour à toi Jacob lançai-je de la salle de séjour ou nous étions encore tous présents. Viens donc nous rejoindre, nous somme dans le petit salon, nous t’attendons.

J’entendis la porte de l’entrée s’ouvrir brusquement et des pas lourds se rapprocher. Ainsi, donc était venu le moment que nous redoutions depuis longtemps. Nous aurions du être plus prudent Bella et moi, nous aurions du opéré comme la dernière fois et tâcher de masquer notre trace en parcourant la moitié du pays avant de revenir à la maison. Nous avions été bien trop pressés d’annoncer la bonne nouvelle aux autres membres de notre famille. Je me relavai en une fraction de secondes et je pris place sur un divan avec ma femme à mes côtés. Je voyais de la tristesse dans ses yeux et de la culpabilité. Je savais qu’elle ne s’était jamais pardonner ce qu’elle avait fait subir à Jacob par notre fuite ici. N’empêche, ce choix avait été nécessaire et nous l’assumions totalement maintenant.

Je vis Seth et Jacob pénétré dans la pièce lentement en nous souriant poliment. Ce dernier semblait parcourir la pièce du regard. Ah! Oui il cherche Renesmée.

-          Elle n’est pas ici dis-je à l’intention de Jacob

Il parut triste, mais se ressaisit rapidement.

-          Où est-elle alors? Nous questionna- t’il furieusement

-          Elle n’est pas ici répondit cette fois-ci Rose d’une voix triste

-          Comment ça elle n’est pas ici et comment se fait-il que vous êtes venu sur la réserve ? s’époumona Jacob

Seth suivait la conversation, mais il était très tendu. Ses pensées se résumaient essentiellement à l’espoir que Jake ne s’emporte pas et ne décide pas de muter en plein milieu de la pièce.

-          Bonjour Jake, je suis désolé… euh.. je m’en veux mais je te le répète elle n’est plus avec nous dit une Bella triste

-          Quoi? Que veux-tu dire Bella par elle n’est plus avec nous ? siffla Jacob rouge de colère

-          Ben disons qu’elle ne fait plus partie de notre famille répondit Bella tristement.

Je suivais les pensées de Jacob alors que celui-ci se mit à divaguer complètement.

IMPOSSIBLE! Ils n’ont pas osé s’attaquer à elle…. Et puis non, ils tues des animaux, pas des humains.  N’empêche, elle vivait avec eux… oh non! Je savais qu’on ne pouvait faire confiance à des créatures sanguinaires. Pourtant, j’avais confiance en Bella, j’étais pourtant son meilleur ami autrefois. Et ci c’était un autre vampire qui l’aurait mordu par mégarde. Je me souviens qu’Edward m’a expliqué un jour que si une créature comme eux venait à la mordre, elle mourait. Je dois absolument la retrouver, je DOIS la retrouver, …. Est-ce qu’elle est vraiment morte. Le lien nous unissant est-il détruit?

-          Non Jacob, elle est toujours vivante! répondis-je d’une voix forte et autoritaire

-          Alors où est-elle ? Je veux la voir! S’emporta de plus en plus Jacob

-          Jacob, dis-je d’une voix apaisante, tu ne peux la rencontrer, nous ne pouvons la revoir.

Jacob restait de marbre, il ne comprenait pas le sens de mes paroles. Il restait là, muet, nous fixant Bella et moi, cherchant une réponse à travers nos yeux. C’est Bella qui brisa le silence.

-          Jacob, lors de notre départ de Forks, nous avons pris la décision que nous étions une trop grande menace pour notre fille alors….. Bella fit une pause, elle était sur le bord des larmes. Jake! Nous n’avions pas le choix, tu dois comprendre. Nous l’aimions plus que tout au monde. Nous devions la confier à d’autres pour qu’ils s’occupent de notre fille sans qu’elle soit mêlée à ce monde surnaturel.

-          Bella! Voulut la couper Jacob

-          Non Jake, laisse moi-finir, donc nous avons conclut que l’adoption serait la meilleure solution pour elle. Je suis désolée, je sais que je t’ai extrêmement blessé et fait souffrir. Je m’en excuse et j’espère que tu nous pardonneras un jour. Elle se trouve donc… Bella marqua une pause, je savais qu’elle éprouvait une certaine difficulté à continuer cette conversation. Elle ne voulait pas faire de mal autour d’elle.

Non mais elle a complètement perdu la tête, elle ne va quand même pas lui révéler ou Nessie se trouve! Elle va anéantir toute nos efforts. À quoi bon avoir déménagé et tenté de la cacher avec soin? Rosalie bouillait de l’intérieur. Oh non! Edward empêche Bella de faire une bêtisse. Souvient toi qu’elle a insisté pour que Jacob soit tenu à l’écart. Je sais tout comme elle qu’il n’est pas assez fort pour rester loin d’elle. Je sais que c’est égoïste de notre part, mais n’oublie pas ce que toi et Bella aviez souhaité pour votre fille. Cette fois-ci c’était Alice qui me suppliait, mais je voulais laisser Bella agir comme il lui plaisait et je vu Alice sourire. Elle venait de voir que Bella ne ferait aucune bêtise, cependant elle pouvait changer d’avis à tout moment.

-          Bella, dis moi-où elle est, sinon… dis Jacob nous menaçant

-          Jake, elle est, elle est….. (tout les Cullen se crispèrent, s’attendant au pire) en France. C’est un couple Français qu’il l’a adopté. (tous se relaxèrent face au mensonge) Nous nous ne savons où elle se trouve. Nous avons décidé d’attendre qu’elle soit plus vieille avant de se présenter à elle sous notre vrai jour, en fait en tant que ses parents ou sa famille. Nous n’avons pas encore élaboré sur le sujet. La patience est notre seule consolation.  

-          Qu’avez-vous fait!!! Cria Jacob dont le corps fut secoué de tremblements. Je veux la voir et toute suite!! Cria de plus bel un Jacob complètement hors de contrôle

-     Non Jacob, tu ne verras plus jamais Renesmée, tout comme nous... dit Bella d’un ton implacable

-          Jake, calme-toi hurla Seth en essayant de contenir Jake dans ses bras, mais il était déjà trop tard.

Emmett et Jasper avaient déjà bondit sur Jacob, essayant de le retenir autant que possible puisque  Seth  ne semblait plus maitriser la situation.

-          Jake , calme toi ! ordonna Bella, mais encore cela ne fut pas de grand secours, elle continua tout de même. Tu vois ce que je voulais éviter à ma fille. Tes crises de colère sont trop fréquentes, imprévisibles et dangereuses. Tu ne sais même pas te contrôler. Je ne veux pas qu’elle se retrouve défigurée tout comme Emily. (Bella était maintenant très furieuse). Tu dois comprendre que j’ai pris… nous avons pris la meilleure solution et tu dois l’accepter.

-          JE SAIS ME CONTRÔLER!!!!! C’EST À ELLE DE DÉCIDER SI ELLE VEUT DE MOI, ELLE EST À MOI, C’EST MA VIE !!! QUEL DROIT AS-TU POUR M’ENLEVER MON BONHEUR, MA RAISON DE VIVRE. JE LA RETROUVERAI ET TU NE POURAS M’EN EMPÊCH….. hurla Jacob qui était déjà en train de muter

Je me positionnai devant Bella afin de la protéger de la fureur de Jacob. Emmett et Jasper firent de même afin de protéger leur femme, voyant que retenir Jacob était devenu une cause perdue. Nous nous tenions là, montrant les dents face au danger. Je n’avais jamais vu autant de colère refoulé sortir tout d’un coup. Jacob avait été trop loin cette fois, sa peine était maintenant transformée en rage et aveuglait complètement son jugement.

On vit apparaitre au beau milieu de la pièce un énorme loup brun roux. Celui-ci poussa un hurlement qui fracassa toutes les fenêtres donnant sur le jardin avant de s’enfuir par celles-ci. Nous vîmes également un deuxième loup partir à ses trousses en s’enfonçant dans la forêt en quelques secondes. Au moins, il n’était pas seul. Seth saurait le réconforter et lui faire comprendre notre point de vue. J’avais une énorme confiance en ce gamin. Il était le seul Loup que j’adorais vraiment. Je l’avais même considéré comme un frère à une certaine époque. Il resterait toujours le bienvenu, ainsi que toute la meute, car je ne pouvais oublier ce qu’ils avaient fait pour nous, il y a de cela quelques années.

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23 juillet 2009

Chapitre 7-Soulagement

chapitre_7

Attention ce chapitre peut choquer les plus jeunes!! Scène décrite déconseillée aux jeunes lecteurs, prendre contact avec l'auteur pour de plus ample information...

Edward

Je courais en m’enfonçant de plus en plus dans les bois en direction de Forks. Je sentais une présence courant à mes côtés, je ralentis brièvement afin d’inspirer l’air. C’était l’odeur de ma douce moitié. Je fus content qu’elle ait décidé de  m’accompagner. Je repris de la vitesse puisque je savais que Bella n’aurait aucune difficulté à tenir le rythme de par son statut de nouveau-né. Je courais de plus en plus vite, la forêt défilait à une vitesse étonnante devant mes yeux mais je décelais chaque détail, chaque goutte de pluie qui avait élue domicile sur une feuille. Je devais savoir, je devais comprendre ma fille. Je ne lui en voulais pas le moins du monde, j’en voulais à moi seul. J’aurais du savoir qu’elle accompagnerait ses nouveaux parents chez leurs grands parents demeurant à Forks.

Mais qui avait-elle rencontrée? Si c’était Jacob, l’avait-il reconnu?

Après seulement quelques minutes j’arrivais à Forks. Je m’arrêtais devant notre ancienne villa, après avoir perçue une forte odeur de loup-garou. Ils devaient surveiller maintenant tout le périmètre pour être à l’affut d’un possible retour des Cullen ou étaient-ils justes très prudent? Je regardais Bella qui semblait tout aussi intriguée que moi de la forte odeur qui émanait de notre ancienne demeure.

-          Je crois que notre ami Jacob rend souvent visite à cette maison qui lui était pourtant répugnante auparavant, dis-je d’un ton rieur.

-          Il n’y a pas de quoi rire Edward, penses un peu à ce qu’il doit ressentir me répondit Bella avec une voix remplie de sympathie à l’égard de notre ami

-          Je sais mais cela fait presque sept ans qu’il ne l’a pas revu, mais je félicite son entêtement.

-          Edward n’oublie pas la raison de notre visite, par contre il faut faire attention afin que les loups ne nous prennent pas en chasse

Nous reprîmes notre course en direction de la Push. Comme habituellement à Forks, il pleuvait et par chance le temps était venteux, donc les humains ne se risqueraient pas à faire une sortie à la plage dans pareille température. Nous stoppions notre course à quelques mètres de la plage et restaient cachés dans les bois. J’humais l’air aucune trace de celle de ma fille. Elle était venue plutôt dans la saison. Je scannais les esprits alentour, mais aucune trace de Jacob. Où était-il ? Lui et sa meute avaient-ils déjà repéré notre odeur? C’est Bella qui me tira de mes pensées en me donnant un énorme (si léger pour elle) coup sur l’épaule.

-          Qu’est ce qu’il y a chéri! Dis-je faiblement

-          Regarde, il y quelqu’un qui marche sur la plage, je crois que c’est une jeune fille.

Je me concentrais davantage sur la silhouette qui avançait dans notre direction, mais elle était encore à plus d’un kilomètre. La jeune fille semblait âgée de huit au neuf ans, elle portait un joli imperméable rose avec des fleurs mauves. Elle marchait tête baissée donc impossible de la reconnaître. J’essayais de scanner son esprit.

Pourquoi ne voulait-il pas jouer avec moi…. Il a dit qu’il devait aller travailler mais pour faire quoi… Quil a promit qu’il veillerait sur moi.. je sais que c’est égoïste de ma part, mais je veux qu’il vienne jouer avec moi aujourd’hui. Je n’ai que lui comme ami à part Vanessa. Vanessa est partit depuis déjà deux semaines et elle me manque énormément. J’aimais tant courir sur cette plage en sa compagnie. J’espère qu’elle reviendra vite me rendre visite…. Devrais-je attendre jusqu’aux vacances de Noël.  Oups, il est tard je dois rentrer sinon tante Emily va s’inquiété. Vite, vite Quil doit venir souper.

Je venais de comprendre, tout élucider en ne parcourant que l’esprit d’une simple fillette. Je lâchais un long soupir de soulagement et vis la petite courir en direction du village de la réserve Quileute.

-          Qu’est ce qu’il y a? Qui est-ce? Qu’est-ce que tu as lu? demanda rapidement Bella encore inquiète pour sa fille

-          Chérie, nous avons obtenue réponses à nos inquiétudes. Cette jeune fillette n’est nul autre que Claire.

-          Claire? Se questionna tout bas Bella

-          Oui la jeune imprégnée de Quil tu ne te souviens pas? Lui dis-je

-          Je me souviens que Jacob m’en avait glissé un mot à l’époque, mais qu’est-ce que Claire vient faire dans le problème qui concerne notre fille.

-          il se trouve que notre fille a fait la rencontre de Claire cet été et qu’une très complicité s’est vite développée entre eux. Elles ont passé deux semaines sans jamais se quitter et notre fille adorait littéralement venir se promener sur cette plage. Voilà ce qui explique le dessin que notre fille a fait plus tôt.

Bella me regardait maintenant avec un grand sourire et ses yeux brillaient de désir, je voulais tant à ce moment encore pouvoir lire dans ces pensées. Mon vœu fut cependant exaucé. Bella retira sa barrière mentale ayant compris mon propre souhait de pouvoir lire en elle.

Chéri, je sais que nous n’avons plus rien à faire ici, mais j’aimerais bien si le cœur tant dit que nous faisions une petite halte à la clairière, la nôtre! Tu te souviens où?

Je levais les yeux au ciel. Je ne pouvais pas refuser une demande de mon épouse et en plus son souhait était très alléchant. Je lui souris en guise de réponse. Je pris sa main et l’entraîna à toute vitesse dans les bois et m’arrêta quelques secondes plus tard à l’abord de notre endroit de prédilection.

Tant de souvenir avait foulé ce sol. Mais je me souvenais parfaitement de la première journée, celle où j’avais amené Bella dans ce magnifique lieu reculé des regards indiscrets situé au beau milieu de la forêt environnante. Il ne faisait pas soleil ce qui était dommage. Je tirais doucement Bella et marcha lentement vers le centre de la clairière tout en regardant le visage de mon ange, Je pouvais y lire du bonheur, de la gratitude et bien sûr de la passion. Son sourire était resplendissant.

Je m’arrêtais et enlaça mon amour. Je plongeai mon regard dans le sien et vit en cet instant toute la passion qui la ravageait. Je lui fis mon magnifique sourire en coin avant de plonger sur ses douces lèvres. Nos baisers se faisaient de plus en plus intenses. J’étais si heureux que tout aille pour le mieux en ce moment. Je quittais sa bouche afin d’embrasser son cou tout en retirant délicatement la chemise de Bella laissant apparaître sa poitrine emprisonnée dans un corsage bleu et son ventre nu appelant mes baisers.

Bella ne fut pas prise de la même délicatesse que moi, elle arracha littéralement ma chemise avant d’embrasser mon torse. Par chance mon pantalon était intact, il aurait été impossible de retourner à Seattle nu.

Je me couchais délicatement sur elle, ma langue passait de son cou vers sa clavicule et descendait le long de son ventre puis remontais vers son oreille où je lui murmurais de douces paroles. Nous avions tout notre temps alors je voulais en profiter au maximum. Je repris possession de ses lèvres et mes mains allèrent se balader dans son dos, détachant son soutien-gorge laissant apparaître ses seins si parfaits. Je me précipitais afin de titiller ses mamelons durcis par son désir. Bella ne cessait de pousser de petits cris de jouissances. Elle se redressa et me fit tomber à la renverse.

Oh! Elle voulait la jouer dure et c’est ce qu’elle aura. J’essayais de me remettre à genou, mais elle me plaqua au sol avec toute sa force. J’espérais que cette force s’évanouira avec le temps, mais n’empêche le contrôle qu’elle exerçait sur moi était excitant. Elle se mit à déposer un sillon de baiser le long de mon torse. Elle retira mon caleçon avec rapidité cette impatience m’enivrait. Je repris position sur le dessus et cette fois elle se laissa faire. Je continuais à embrasser ce corps parfait. Elle n’était vêtue à ce moment que d’un petit shorty en dentelle bleu qui était surement agencé avec le haut que j’avais lancé je ne sais où. Néanmoins, je remerciais Alice qui avait tellement de goût. Sans plus attendre, je lui retirai ce bout de tissu et ma main se dirigea vers son intimité. Je caressais doucement attendant que son souffle se fasse plus court. Je sentais le corps de Bella onduler sous moi. Je rompis notre baiser et levais la tête pour la regarder. Elle avait les yeux fermés et se mordillait la lèvre intérieure traduisant son plaisir. Je trouvai cette image hautement érotique et je devins encore plus dur que je ne l'étais déjà. Elle ouvrit soudainement les yeux et me dit entre deux soupirs :

-          Edward, je n’en peux plus, prend-moi je t’en prie

J’acquiesçais rapidement à sa demande.  Je rapprochais enfin mon visage de sa source de chaleur et passa ma langue sur ses lèvres intimes. Elle se arqua à ce contact. Ne pouvant plus attendre à mon tour je me logea avec fougue entre ses cuisses et la pénétra avec tendresse et rapidité. J’avais dépassé le stade de ma peur de lui  faire mal puisqu’elle était devenue plus forte que moi. Je roulais des hanches et donnais des coups de reins de plus en plus forts afin de la pénétrer plus loin. J’accélérais le rythme tout en massant avec une main son clitoris. Je voulais qu’elle atteigne son orgasme avant moi. Je sentis les parois de son intimité se resserrer sur mon membre. Elle allait bientôt atteindre l’apogée de son bonheur. Cependant, nous atteignions quelques secondes plus tard le septième ciel au même instant. Nous étions faits l’un pour l’autre sans aucun doute. Je me retirais et prit place à ses côtés. Nous restâmes là quelques instants étendus sur l’herbe humide. Nous étions vampires donc impossible d’attraper froid!

-          Je crois qu’il est l’heure de rentrer maintenant, les autres doivent s’inquiété dis Bella coupant le doux silence, mais je ne lui en voulais pas le moins du monde car c’était sa seconde nature de s’inquiéter pour les autres.

-          Tu as raison, dépêchons-nous de leur annoncer qu’il n’y a pu aucun problème lui dis-je en guise de réponse

Nous nous habillions avec ce qui restait de nos vêtements. J’étais sans chemise, puisque Bella n’avait pu contrôler sa pulsion au début. Nous courûmes mains dans la main en direction du nord afin de rejoindre Seattle.

Jacob

Je m’étais promené tout l’après-midi en compagnie de toute la meute à une centaine de kilomètres au sud de la réserve. Deux vampires avaient traversé notre territoire durant la nuit et nous avions tenté toute la journée de leur régler leur compte. Cependant, ils nous avaient échappé de peu par l’océan. Comme nous étions déjà très éloignés de la réserve, Sam et Moi avions pensé qu’il serait plus sage de rentrer et de continuer à surveiller et protéger les nôtres. Cependant, nous avions décidé d’augmenter le nombre de loups à trois lors des tours de garde. Nous galopions en direction de la réserve et on voyait le soleil qui se couchait à l’horizon. Je pensais à ces deux vampires que j’aurais tant aimé démembrer. Arr.!! Oui je détestais les vampires. Ils m’avaient enlevé les deux êtres que je chérissais le plus en ce monde. J’avais un jour souhaité que la vie soit normale sans tous ces phénomènes mystiques. Mais c’était rêvé en couleur.

Soudain, je vis que toute la meute s’était arrêtée. Mais pourquoi s’étaient-ils arrêtés à seulement quelques kilomètres de la réserve? J’humais l’air cherchant la réponse. Pouah! Cette odeur répugnante n’était nulle autre que celle d’un vampire, mais elle me semblait très familière. Je n’étais pas capable d’y mettre un nom. Ce fut Seth qui répondit à ma question.

-          Ils sont revenus cria-t-il mentalement, si fort que je sentais ma tête explosée.

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Ne vous inquiété surtout pas, Jacob va faire la rencontre de vanessa dans un délais rapprochée

17 juillet 2009

Chapitre 6- Premier Problème

chapitre_6

Alice

Je restais là à regarder le chef d’œuvre de Nessie. Elle avait merveilleusement redessiné dans toute sa splendeur la plage de la push. Je n’y avais mit les pieds qu’une fois dans ma vie lors de la première année de naissance de renesmée puisque le traité de territoire entre vampires et loups avait été  abolie de par l’imprégnation de Nessie avec un loup nommé Jacob. Pourtant, il ne faisait aucun doute que c’était bien cette plage, les contours, la forêt en bordure, les embarcations quileutes, les premières maisons de la réserve en arrière plan. Tout était représenté avec la plus grande exactitude. Son talent artistique me remplissait de joie mais le sujet me laissait de marbre. Comment? Quand? Et surtout pourquoi ce lieu? Je devais garder cela pour moi, les autres ne devraient pas savoir. Cela mettrait en rage Edward, mais comment lui cacher quelque chose à celui-là. J’avais déjà autrefois réussi des exploits en cachant mes pensées, mais cela ne dura habituellement pas très longtemps. Puis si je recommençais à retraduire notre chant national dans toutes les langues que je connais, Edward se douterais de quelque chose. En fait, je n’avais qu’à juste penser à l’énorme talent que possédais sa fille et je pourrais patienter jusqu’à ce qu’il parte chasser. Ensuite, je pourrais me confier à Jasper qui me conseillerais sur le sujet. C’est ma nièce qui me sortit de mes rêveries.

-          Madame, vous n’aimer pas mon dessin? Me dit-elle tristement 

-          Non non, j’étais un peu perdue, je m’excuse euh.. Vanessa ton dessin est superbe, tu as beaucoup de talent comme vous tous d’ailleurs ! Maintenant signer votre nom au bas de votre œuvre et venez le déposer à l’avant afin que je puisse les accrocher dans la classe un peu plus tard. Ensuite je vous demanderais de bien vouloir ranger le matériel que vous avez utilisé.

Les élèves ne bronchèrent pas et exécutèrent mes consignes sans rien dire. La cloche sonna et ils coururent à leur pose. Je restais là assise à contempler le dessin de Nessie. Était-elle vraiment allée à cet endroit ou encore étais-ce un vieux souvenir refoulé? Je suis sotte, je lui ai demandé de me dessiner leur plus beau souvenir d’été, donc cela veut dire qu’elle a mis les pieds à la push nécessairement. Oh non Jacob! L’a-t-elle rencontré ? L’a-t’il reconnue? A-t’il reconnue son odeur ? Tant de questions sans réponses continuaient de défiler à vitesse surhumaine dans ma tête. J’essayai tant bien que mal de me calmer et d’éclaircir mes pensées. Ma curiosité me submergea, je voulais, non, je devais savoir pourquoi il s’agissait de son moment préféré. Je courus donc à l’extérieur et vit ma nièce assise sur un espace vert à l’écart des autres élèves. Par chance, le temps était nuageux donc le ciel était couvert d’épais nuages gris. Je m’approchai en douceur pour ne pas l’effrayer.

-Bonjour Vanessa dis-je le plus délicatement possible

- Bonjour me dit-elle tout bas en ne relevant même pas la tête

-Pourquoi ne vas-tu pas t’amuser avec les autres au lieu de rester toute seule ? Demandai-je

- J’aime bien être seule me répondit-elle doucement

Tout le portrait de sa mère !

-          Je vois, donc est-ce que je peux m’asseoir en ta compagnie?

Elle me regarda étonnée puis acquiesça. Je pris place à ses côtés sur l’espace vert encore humide

-          Donc tu te nomme Vanessa !

Elle me fit oui de la tête

-          Je suis étonnée par ton énorme talent en dessin ! Tu tiens cela de ta mère? lui demandai-je en toute innocence en savant parfaitement que Bella était complètement nulle et que son talent artistique lui venait d’Edward.

-          Je ne sais pas me répondit-elle froidement

Fallait-il mieux arrêter la conversation là ou continuer, car il me semblait que de parler de cela la rendait mal-à-l’aise.

-          Je suis curieuse, c’est mon grand défaut, mais je voudrais comprendre ce que tu as dessiné, car cet endroit semble tellement beau!

Elle me toisa quelques instants puis déclara

-          C’est l’endroit où je me sens bien, où je peux rêver, me laisser aller.

-          Et ce magnifique paysage se trouve loin d’ici?

-          Cela dépend comment vous qualifier loin.

Si jeune, si insouciante, mais si cultivée et intelligente pour son âge. Digne fille d’Isabella et Edward Cullen.

-          Je suis une grande voyageuse! Lui-dis toute souriante

-          Bien alors cette plage se trouve à environ 4 heure de route d’ici et j’adore y aller avec mes parents.

-          Et elle se nomme comment cette plage?

-          La Push! dit-elle d’un ton très enthousiaste qui laissait sous entendre qu’elle adorait vraiment cet endroit

-          Cette plage semble vraiment magique !

-          Oui elle l’est, on se sent tellement bien et cet été c’est là que j’ai fait ma plus belle rencontre

La cloche sonna et mit subitement fin  à la conversation. Nessie se leva en souriant et me remercia rapidement avant de se ruer à l’intérieur. Ah merdre! J’avais presque réussi à lui tirer les vers du nez. Il avait fallut que la cloche sonne ce qui m’indiquait qu’il m’était aussi temps de regagner ma classe afin de pouvoir donner mon prochain cours mais cette fois à des enfants de 9 ans. Serait-ce plus difficile?

Le cours suivant se déroula normalement alors que je leur avais donné la même tâche que la classe précédente en ajoutant la difficulté qu’ils n devaient utiliser que deux couleurs dans leur création. Néanmoins, je faisais semblant de me promener dans les allées en faisant mine d’observer leur travail, mais en faite je ne cessai de penser à la conversation échangée avec ma nièce un peu plus tôt. Elle semblait être heureuse, mais si timide et il y avait aussi ce tourment qu’elle avait eu lorsque j’avais demandé si son talent lui provenait de ses parents. Tous ces détails paraissaient intéressants comparé à ce que j’avais appris sur la raison de son sujet de dessin. Elle avait été à la push ce qui n’était pas si grave après tout, mais elle avait aussi parlé d’un rencontre et son ton m’avait laissé présumer que ce n’était pas une simple rencontre de courtoisie. Oh non j’espère qu’elle n’a pas vu Ja…. Je ne pourrais pas mentir à Edward sur ce coup. Je devais lui en glissé un mot. Certes, il serait enragé comme la fois où je lui avais annoncé que je n’avais pu retenir Bella lorsqu’elle avait sauté sur la moto de Jacob et avait été à la Push. Cette fois j’aurais droit à une véritable crise de nerf puisque toute la famille se préoccupait de cette petite et surtout Rose. Je n’osai même pas imaginer la réaction qu’aurais rose de savoir que le clébard comme elle l’appelait affectueusement avait vu Nessie. Oh c’est vrai, il ne faut pas précipiter les choses, il se peut que ce soit rien de tout cela. N’empêche je devrais confier à ma famille mes réticences. Une nouvelle sonnerie mit fin à ma bataille intérieur et annonça par la même occasion la pause pour le lunch. Comme j’avais congé cet après-midi je décidai de foncer directement en direction de la Villa.

J’arrivai en seulement 10min à destination. Toute la famille m’attendait patiemment sur les marches en pierres à l’avant de notre demeure. Edward devait leur avoir dit que mes pensées étaient préoccupées par un léger tiraillement. Je leur lançai donc un sourire qui en disait long. Eux, inquiets continuèrent à me regarder.

-Je vous dirais tout une fois à l’intérieur leur dis-je avec empressement

Tous se dirigèrent vers le grand salon et me n’arrêtèrent pas de me fixer avec leur prunelles d’un or flamboyant ce qui indiquait qu’il venait de revenir de chasser. C’était bien ma chance puisqu’ils seraient plus tolérant face à ce qu’ils s’apprêtaient à entendre.

-          Bon je n’irais pas par 4 chemins, j’ai discuté un peu plus tôt avec Renesmée et j’ai appris certaine information amusantes, mais aussi quelque unes plus déplaisantes. Tout d’abord votre fille, dis-je en regardant tour à tour Bella et Edward tient beaucoup de chacun de vous dis-je fièrement

-          Quoi elle est maladroite? Ou est-elle plutôt un aimant à dangers lança Emmett blagueur

-          Emm chéri laisse continuer Alice!

-          Et bien comme je disais, elle a le talent artistique de son père ,mais la personnalité de sa mère sans aucun doute.

-          Quelle personnalité aurait-je de si marquante moi que de par ma vie d’humaine j’étais si peu intéressante? Se questionna tout bas Bella, mais comme nous étions des vampires, tous avaient entendu

-          Ma chère Bella, elle est ton portrait craché ! Elle est réservée et déteste attirer l’attention. Elle plus mature que son âge et aime se tenir seule lors des pauses, Faut-il que j’en rajoute ou tu t’es facilement reconnu lançai-je à l’intention de Bella. Ah ouais elle a le même goût que toi pour la mode, mais cela tient peut-être plus d’Angela, donc passons, on s’occupera de ce point plus tard.

-          Alice!!! N’encombre pas de tes manies ma fille s’emporta Bella

-          Alice tu serais mieux d’écouter Bella puisque je sens que cette-fois elle te le fera payer dis Edward en riant

Jasper lança une aura de calme sur Bella, je lui en était reconnaissante. Je savais que Bella possédait encore la force d’un nouveau-né, mais dis-ci quelques années cette force se stabiliserait et donc j’aurais le champ libre pour transformer ma nièce en véritable poupée. C’est Rosalie cette fois qui m’interrompit.

-          Alice c’est bien joli tout ça, mais revient-en aux faits et à ce qui te perturbait et qui semblait encore si important.

Je commençai en expliquant la tâche que j’avais demandée à mes élèves puis enchaînant sur ma réaction à la découverte de son dessin. Je leur décrivis ce qu’elle avait dessiner et tous justifia qu’ils s’agissaient bien de la plage de la push située sur la réserve quileute. Ensuite, je continuais mon récit en leur racontant avec les plus grands détails notre conversation dans la cours d’école. Enfin je finissais par ce que j’avais appris des plus déconcertants.

-          Nessie a parlé d’une rencontre qu’elle a fait cet été sur cette plage, je n’ai pas pu tirer plus d’info puisque la cloche a coupé cour notre petit entretien. Le ton de sa voix m’a d’autant plus laissé supposer que cette rencontre a été très enrichissante. J’ai donc pensé qu’elle aurait pu avoir vu Jacob ce qui ne laisse rien présager de bon.

-          Merde! Nous avons tout fait pour lui garantir une vie normale, mais elle revient en plongeant dans les problèmes! Cria Rosa

-          Je savais que ce n’était pas une bonne idée dès le départ! Ajouta Emmett

Jasper essaya d’apaiser tout le monde!

-          Ne vous emporter pas, on ne sait jamais, peut-être qu’ils ne se sont même pas croisé, il était peut-être de garde ce jour là à des milliers de kilomètres de la réserve! Répliqua jasper

-          Il n’y a qu’un moyen de le savoir! lança Edward en sautant par la fenêtre

Puis il disparu dans la forêt. Je me retournais et vu Bella sauté par la fenêtre et courir à la suite de mon frère. Je souhaitais de toute mes forces qu’elle saurait le calmer.

13 juillet 2009

Chapitre 5-- Dessine-moi un....

chapitre_5

Angela

Je tenais la petite main de Vanessa, elle n'était pas apeurée. Pourtant le premier jour d'école marquait la fin de notre petite vie à trois. Je m'accrochais à l'avant-bras de Ben comme à une bouée au milieu de l'océan. J'avais pleuré en me réveillant. Ne sachant pas pourquoi. Nous n'allions pas la perdre, elle serait de retour à la maison à 14 heure. Je pourrais la dorloter et consoler ses petits tracas. Je la pris dans mes bras pour pénétrer dans la cours de récréation, garnie de nombreux espaces verts avec des jeux. Elle serait bien ici, les autres enfants s'amusaient déjà dans le parc. Je resserrais mon étreinte. Vanessa gigotait, elle voulait rejoindre les autres. Je la laissais partir, la regardant courir sans retenue. Ses longs cheveux auburn avec de petits reflets roux semblaient fouetter le vent. Ses délicates boucles retombaient à peine sur son petit imperméable beige.
- S'il se passe quoi que ce soit, ils nous appelleront, me rassura Ben.
C'était évident, pourtant je ne pouvais retenir mes larmes. Une demi-heure plus tard nous rentrions dans notre appartement. Un 4 pièces dans le la banlieue de Seattle. Je m’arrêtais devant la porte de notre appartement. Je me remémorais la scène de son arrivée soudaine dans notre vie monotone. Elle qui avait illuminé notre quotidien. Elle qui nous avait apporté nouveauté et joie de vivre. Un matin, on avait cogné à notre porte à une heure plutôt matinale. Je m’étais dirigée rapidement pour aller ouvrir vu mon étonnement. Mais que fut-il lorsque j’avais vu ce qui s’offrait à moi.J’avais ouvert la porte et j’avais découvert ce petit ange. Je revoyais la scène aussi clairement que quelques années plus tôt. Je revoyais le couffin. Drapé de magnifique soierie beige, et à l’intérieur, une sublime poupée entrain de dormir paisiblement m’attendait. Une enveloppe blanche l’accompagnait. Je prenais la lettre surprise.

’’Ce que nous désirions, c'est que vous prenez bien soin de notre petit

ange. Elle aura besoin de tout votre amour et de toute votre compassion
pour surmonter cette épreuve. Nous n'avons d'autre choix que de vous la confier.
Pour son éducation et tous ses besoins vous recevrez chaque mois la même somme que dans le sac.


Vous ne manquerez de rien, tout comme notre fille.
Vous êtes notre seul espoir de lui offrir une vie meilleur, une

enfance heureuse et épanouie.

Ce que vous pourrez lui dire c'est que ses parents l'aimaient
passionnément, qu'ils n'avaient aucunes autres solutions, mais qu'un
jour, j'espère qu'elle comprendra.


Nous avons confiance en vous.’’


Ps : Elle se nomme Vanessa

Dans le sac, il y avait plus de 5000$ en liquide. Ce que Ben prit pour un cadeau du ciel avant de voir la petite qui dormait. Il n'y avait qu’un simple prénom attaché à cette petite, seulement des papiers à remplir pour pouvoir reconnaître et garder sous notre tutelle ce petit ange.

Ainsi chaque mois, nous recevions les 5000$ de "pension". Nous n'utilisions qu'à peine 600$ pour elle, le reste allait sur un compte, pour ses études, son avenir. Je recommençais à pleurer en voyant les photos dans le salon, les fêtes de noël, ses anniversaires, déjà 7 ans.

- Je vais au bureau, je serai là avant midi, ça va aller? Me questionna Ben tendu.
Je hochais la tête, elle grandissait, cette nouvelle étape était aussi primordiale qu'obligatoire. Il m'embrassa et quitta l'appartement, je m'assis sur le canapé. Me demandant comment allait se dérouler sa première journée.


Alice

Voilà une heure que l'on se disputait le rôle. J'avais pourtant envoyer mon Cv (légèrement bidouillé et plutôt mensonger), il m'avait même accepté et voilà qu'Emmett devenait fou.
- Pourquoi c'est à toi d'y aller, je pourrais tout aussi bien le faire!
Rosalie pouffa dans son dos, il fit volte face, l'observa durement
-Tu es nul en dessin je te rappelle, affirmais-je, et ils attendent une certaine Aline, tu comptes recourir à quelles opérations pour devenir une femme en 1 heure?
Il grogna, se tournant vers Edward.
- C'est la première journée de Renesmée à l'école, il ne faut pas la gâcher, c'est Alice qui y va puisqu'au cas où, elle verra si elle doit partir ou non ou encore, afin de prévoir les accidents même si je suis persuadé que tout ira bien ! Son ton dur mit fin à la conversation.
J’adorais mon frère Edward. On se complétait tellement bien, il m’appuyait toujours dans tout ce que j’entreprenais. Il était fantastique et il savait que je pouvais aussi rien lui refuser. Au même moment Edward afficha un sourire, car il venait de déceler mes pensées.
Je terminais donc mon relooking, teinture blonde, lunette carrée. J'étais prête à affronter
une classe de 30 enfants de 7 ans, comportant mon adorable petite nièce.


Cette proximité me remplissait déjà de joie, la voir à travers les feuillages d'un arbre où par delà sa vitre de chambre n'était pas un loisir exultant. Je m’imaginais à la réconforter de ce premier jour d’école qui était terrifiant.
- Non Alice, tu ne pourras pas la prendre dans tes bras, s'emporta Edward.

J'oubliais parfois cette faculté exaspérante de pouvoir parcourir nos pensées à sa guise.
Je lui tirais la langue et quittais la villa.

Je me garais quelques instants plus tard dans le stationnement réservé aux enseignants. Je sortis de ma voiture et me dirigea lentement vers l’entrée en essayant de masquer un peu mon enthousiaste débordante puisqu’un professeur n’est pas sensé sauté de joie et de bondir dans toutes les directions dans l’attente de rencontrer leurs nouveaux élèves. Habituellement ceux-ci étaient ravis, mais sans plus. Moi qui aurais pu, tel un petit lutin, me fondre parmi les étudiants si on faisait abstraction de mon apparence.

Je dis rapidement bonjour au personnel puis me dirigea vers la classe qui m’était assignée. Bien entendu, elle ne donnait pas vu sur l’extérieur puisqu’il m’était indispensable de pouvoir enseignée même les jours de soleil. J’installais donc mon matériel et m’assis sur la chaise bien que je n’ais pas le besoin de m’asseoir. Je me concentrais à jouer les mimiques humaines usuelles qui étaient devenues un vrai jeu d’enfant avec mes nombreuses années de pratiques. Je regardais l’heure 20 fois par minute tellement j’étais heureuse de pouvoir côtoyer enfin ma nièce sans avoir à me cacher.

La cloche sonna enfin ! Quel drôle d’impression que de l’impatience pour un être éternel tel que moi. Cette fois-ci c’était différent je bondissais à l’intérieur tant j’avais hâte de voir son petit visage si coloré. Les étudiants firent leur entrée tout doucement et se choisit une place. Je cherchais Renesmée du regard sourire aux lèvres. Soudainement je la vis, elle avait pris place à l’arrière de la classe. Elle était vêtue d’un pantalon couleur pourpre où était brodé de petit papillon rose et d’un t-shirt rose banale. Oh mon dieu il fallait que je remédie à la situation, je gardais ce détail pour plus tard lorsque j’aurais l’occasion de rendre visite à sa garde-robe. Néanmoins, elle semblait très féminine ce qui ne ressemblait pas à sa mère. Elle était tout le portrait de sa mère pour le reste de son attitude, elle semblait réservée et timide voulant à tout pris passer inaperçue. Je rigolais intérieurement puisque j’allais bientôt remédier à la situation.

- Bienvenue dans ma classe dis-je d’un ton plus qu’enthousiaste, je m’appelle euh…Allison, mais vous pouvez m’appelez madame Hale.
Tous me saluèrent
- Bonjour Madame hale!!!

- Maintenant, je vais faire l’appel, mais en même temps je souhaiterais que vous vous placiez en ordre alphabétique donc la première personne que je nommerais viendra prendre place à ma droite sur la première rangée. Donc avez-vous bien compris les consignes ?
- Oui madame me répondirent en cœur
Avec mon ouie sur développée je pouvais percevoir le doux ton scintillant de sa voix. Je commençais donc par le premier nom sur ma liste.
- Maxim Apestiguy , Marie Arnault,, Jérôme Bergeron, Mireille Béville ….
Je remerciais intérieurement Ben que son nom de famille commence par un C tout comme celui des Cullen ce qui faisait en sorte que Renesmée ou plutôt Vanessa prendrait place au premier rang. Je savais qu’elle me détesterait pour l’obliger à prendre place à l’avant de la classe, mais cela m’était bien égal! Elle devait apprendre à socialiser et tisser des liens avec les autres.
- Vanessa Cull.. oh désolé Vanessa Crowley
Lorsqu’elle entendit son nom, elle grimaça se rendant compte qu’elle sera assise au premier rang tout juste devant le bureau du professeur. Je jubilais même si cela ne me faisait pas énormément plaisir de rendre ma nièce inconfortable. Par contre, je savais que mon geste aurait de belle répercussion dans l’avenir. Mes yeux se perdirent au loin mais personne ne remarqua ma pause de quelques secondes. Ah! Ma vision me montra qu’elle sera entourée d’amis dans quelques années et m’en sera reconnaissance. J’adorais mon don et quel bonheur d’en faire profiter à ceux qu’on aime.

Je donnais donc mon premier cours qui porta essentiellement sur la découverte de chacun et de leur talent artistique. Je leur avais distribué à tous une grande feuille blanche et ils n’avaient pour consigne que de m’exprimer leurs plus beaux souvenirs d’été. Après une demi heure j’avais fait sommairement le tour de chaque dessin avant de me pencher délicatement sur l’œuvre qu’était en train de produire ma douce petite nièce. Je restais bouche bée sur place. Pour ça, elle avait du talent ! Mais c’est ce qui était représenté qui me pétrifia littéralement.

Il n'y avait là aucune hésitation, elle était orpheline, aucune traces de ses parents. Bien que nos études allaient accaparer notre temps, nous ne pouvons la laisser à l'assistance
publique. Nos parents respectifs nous aideraient à la tâche et non seulement, ils seraient aux anges d’être en quelque sorte grands-parents. J’avais toujours su que cette enfant serait choyée. Je ne m’étais pas trompée ! Elle était pourrie gâtée! Nous l’avions quelques jours plus tard enregistré au nom de Vanessa Crowley. Puis, nous l’avions fait examiner par un des meilleurs médecins des environs afin de veiller correctement aux volontés de ses parents voulant qu’elle bénéficie des meilleurs soins vu la somme qu’il nous avait laissé. Le diagnostique avait révéler que l’enfant se portait merveilleusement bien et qu’elle n’avait jamais eu de problèmes de santé avant ce jour. Il était clair que ses parents l’avait dorloté depuis sa venue au monde ce que nous allions continuer. Malgré les horaires difficiles, ce fut une éducation plus que chaotique au début, mais cette petite nous avait comblé de joie. Se souvenir me fit rire.


Nous ne reparlions entre nous, ben et moi, que très rarement de l'épreuve qu'avait du subir ses parents pour la confier à de parfaits inconnus. On avait effectué des recherches dans les maternités de Seattle, mais rien de bien concluant. Nous nous avions résigné à l’élever et ce dans le luxe vu les sommes exorbitantes qui nous étaient envoyés à chaque début de mois. Ils devaient être dans une situation abominable pour recourir à cet acte. Cependant, j’avais écarté la possibilité qu’ils étaient incapable de subvenir à ses besoins puisque la somme nous étant versée était trop important pour qu’il s’agisse là d’un couple à qui la vie n’avait pas sourit. J'avais pensé à des dealers, ou des repris de justice, Ben n'y croyait pas vraiment.

9 juillet 2009

Chapitre 4 -- Amnésie et Promesse

chapitre_4

chapitre_1___4 (version imprimable des chapitres 1 à 4)

Jacob

J’ouvris les yeux  difficilement. Combien de temps avais-je dormi? Quel heure était-il ? Je me retournais pour regarder le réveil posé sur ma table de chevet. Il indiquait midi pile. Renesmée! Elle doit m’attendre ! Il faut que je me dépêche. Je sauta rapidement hors de mon lit et enfila un vieux jeans délavé qui traînait sur le sol. Je ne comprenais pas pourquoi je me sentais si étourdis et désorienté à cet instant. Ma tête me semblait lourde. J’avais un affreux mal de tête. Je me dirigeais vers la salle de bain et avala rapidement deux pilules , même si je savais pertinemment qu’elles n’auraient pas grand effet vu ma condition de loup-garou. Je descendit calmement les escaliers contrairement à d’habitude. Je perçus par la même occasion les voix de Sam et de Leah ainsi que celle de mon père émanant de la cuisine. Mais que faisaient-ils ici ces deux-là et surtout ensemble? Il me semblait curieux que Leah veuille s’entretenir avec Sam de son plein gré sans que je lui ais demandé ou plutôt ordonné d’abord. Elle qui ne tenait aucune éloge à son égard! Ma curiosité l’emporta et je m’arrêtais quelques minutes afin d’écouter leur conversation.

-         Il semble reprendre le dessus dit tristement mon père

-         Il dort depuis deux jours! Je comprend que ce fut un choc pour lui, mais quand même il devrait plutôt se ressaisir et partir à sa recherche affirma Sam d’une voix plus autoritaire

Alors j’avais dormi depuis deux jours comment était-ce possible? Mais de quel choc parlait-il ? Et je devais rechercher quelqu’un ? Qui? Et Renesmée, elle doit être mal sans ma présence. Elle doit s’inquiéter ! Oh non elle doit pleurer en demandant ma présence. Pauvre Bella, elle doit aussi ce faire grandement du soucis la connaissant. Néanmoins, je sortis de ma pensée pour tenter d’arracher d’autres informations à leur conversation. C’est Leah qui avait pris la parole maintenant.

-         Jacob va vite revenir parmi nous, mais Sam, elle avait fait une courte pose, sa voix était remplie d’inquiétude, mais cela ne dura que quelques brèves secondes, il faut comprendre que ce qu’il vit n’est pas facile. Imagine toi que Émilie te quittait, comment réagirais-tu? Cela est difficile pour tous d’être séparer de son imprégné et tu le sais. Cependant, je ne crois pas bon qu’il se lance à sa recherche maintenant. Il doit d’abord reprendre des forces. De plus, Bella le supplie dans sa lettre de ne pas tenter de les poursuivre. Bien que je n’ai jamais aimé ses sangsues, ne devrions-nous pas les écouter pour une fois.

-         T’as peut-être raison Leah, mais n’empêche que ce n’est pas là première fois qu’ils quittent la ville sans préavis et qu’ils réapparaissent quelques mois plus tard.

-         C’est leur genre ajouta Billy d’un ton un peu plus confiant

-         La dernière fois, ils avaient laissé quelqu’un derrière, mais cette fois il n’y a personne grogna Sam?

Cette fois j’en pouvais plu et descendis lourdement les dernières marches et entra de manière précipité dans la cuisine. Tous les regards fusèrent dans ma direction.

Ma moitié, mon imprégné était parti. Pourquoi? Je ne pouvais vivre sans elle, sans sa présence à mes côtés. Elle avait illuminé ma vie et maintenant je me trouvais dans le néant. Je me souvenais pas de ces évènements qui remontaient à quelques jours. Avais-je été au courant ?Voilà d’où provenait mon mal de tête et ma confusion de ce matin. Leah avait parlé d’une lettre écrite par Bella. De quoi parlait -t’elle. Je repris mes esprits pendant quelques seconde afin de prononcer des paroles intelligibles.

-         Leah, je veux voir la lettre et toute suite! Dis-je en m’emportant quelque peu

Leah me regarda surprise et étonnée de ma requête.

-         Leah !

-         Ah oui oui tiens Jake! Dis Leah encore perturbé par ma demande.

Elle me tendit faiblement et tout doucement une enveloppe blanche. Je lui retirais avec force.

-         Jacob, fait attention s’il te plaît, nous ne voulons pas que tu retombe dans les pommes me dit-elle d’un voix empreinte d’inquiétude.

Ainsi donc, la lettre était la raison de mon choc. Un choc émotif! Je ne voulais pas en prendre connaissance devant eux. Je me retourna donc sans rien ajouté et monta en vitesse me réfugier dans ma chambre.

Je m’allongeais sur mon lit à plat ventre afin de prévenir la possibilité  d’une nouvelle chute de pression. J’ouvris délicatement l’enveloppe et lu attentivement le contenu. La douleur de ma première lecture me revint aussitôt. Mon cœur venait d’être piétiné par nulle autre que celle qui se disait être ma meilleure amie. Je poussai un grognement sauvage. J’étais furieux. Comment avait-elle osé me laissé en plan? Elle savait ce que je ressentais pour sa file. Elle connaissait l’ampleur de mes sentiments. De plus, j’aurais pu m’occuper de sa fille même que Billy et Sue m’auraient apporté leur aide. J’étais humain après tout et je pouvais lui offrir une vie remplie de normalité. Je déchirais violemment la lettre en milles morceaux et laissa les résidus tomber sur le plancher. Je me laissai là dépérir. À quoi bon faire un effort, ma raison de vivre m’avait été arraché. Mon cœur avait été balancé aux orties. Je retombai sans effort dans les bras de Morphée vu mon épuisement émotif.

Je me réveillais en sursaut et regarda mon cadran. Il indiquait 2h de l’après-midi. Je me remémorais les évènements survenus quelques heures plutôt. Je ne pouvais pas me laisser mourir dans cette chambre. Il fallait que je la retrouve et la ramène de force s’il était nécessaire. Elle était toute ma vie, je devais être prête d’elle à tout heure du jour autant qu’elle dépendait de moi. Nous étions liés par une force inconnue. C’était ma petite sœur que je devais par dessus tout protéger au péril de ma vie. Je pris donc la décision de la retrouver.

Cela faisait maintenant des semaines et  des mois que je n’avais eu aucune piste. J’avais écumé les bois de la région et j’avais contacté de vielles connaissances histoire de voir s’ils n’avaient pas aperçu une famille au teint anormalement blanchâtre. J’avais perdu toute espoir de la retrouver. Aucun appel, aucune lettre, absolument rien. C’était comme s’ils n’existait plus. Carlisle avait maintenant démissionné prétextant une dépression nerveuse que je savais totalement fausse. Il avait aussi ajouté qu’il ne pratiquerait seulement que  dans une clinique privée situé près de Rio. Pourquoi là ? Impossible, l’endroit était bien trop ensoleillé pour qu’un vampire puisse se déplacer aisément sans attirer l’attention. J’avais même tenté de rechercher leur odeur en Alaska puisque leur connaissance vampire la plus proche s’y trouvait. C’était évident qu’ils avaient au moins quitté la région depuis longtemps maintenant  donc pas la peine de tenter les recherches vers Seattle. S’ils avaient voulu s’éloigner de Forks, ils  avaient sûrement traversé plusieurs états maintenant et peut-être des continents. Je n’abandonnerait pas, je la retrouverais! Cependant je devais resté avec ma meute afin de veiller sur la Push. J’avais repris l’école sur la réserve et je m’affalais dans tout ce qui était mécanique afin de détourner mon attention. J’avais même ouvert à domicile une petite shop de réparation d’automobiles et de motocyclettes. Cette passion m’avait énormément aidé à reprendre, petit à petit, goût à la vie. Cependant, je ne cessai de me questionner sur ce lien me liant à elle. Ce lien qui m’avait été si puissant autrefois et qui me semblait aujourd’hui avoir disparu. Comment était-ce possible?

J’avais vaguement eu quelques discussions sur le sujet avec Sam. Il m’avait répondu que ce n’était que pure normalité. Selon lui et ce qu’il connaissait de nos légendes, lorsqu’un être imprégné était éloigné de sa moitié pendant une longue période où leurs regards ne se croisaient pas même une seule seconde, le lien s’affaiblissait progressivement jusqu’à sembler inexistant avec les années. En d’autres termes, Nessie et moi ne sentions pu la force qui nous liait  aussi intensément autrefois. Savoir que Renesmée pouvait vivre une vie normale sans sentir de l’amertume me réjouissais, mais au contraire être privé de ce lien me rendait furieux. Oui, j’avais envie de pouvoir vivre à mon tour une existence normale, mais il s’agissait là de la meilleure impression qu’un homme pouvait avoir. Je ne voulais pas qu’elle s’efface et ne voulait encore moins l’oublier. Se sentir apprécier et savoir que notre humeur est liée au bonheur de l’autre n’est que pure extase. Je voulais rendre Renesmée heureuse. Je ne savais pas pourquoi, mais je sentais qu’elle me reviendrait un jour. Après tout c’était notre destin. Les grands esprits l’avaient voulu ainsi. Je lui fais en ce jour la promesse que je ne l’oublierait jamais.

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ps: je ne vous ais pas toutes expliquer ce qui tenait à l'imprégnation donc inquitété vous pas trop du déminutif du lien qui lie nessie et jacob ,car je vous réserve une surprise!!! J'en dis pas plus, vous verrez dans les prochains chapitres..... encore merci et dites moi votre avis

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9 juillet 2009

Encore encore merci

Je voulais vous remercier toutes pour vos encouragements et vos com's. Cela me fait très chaud au coeur que vous apprécier. Je vais essayer de poster très bientôt et encore merci!!!!

Laisser des com's sa fait toujours énormément plaisir!

8 juillet 2009

Chapitre 3 -- Déchirure

chapitre_3

Edward

Nous roulions depuis une heure en direction de Seattle. Je jetais souvent des regards d’appréhension à ma douce moitié qui tenait fermement dans ses bras, notre fille dormant encore et les traits sur son visage laissait présumé qu’elle rêvait paisiblement. En fait, ses songes n’étaient que pure mélange d’objets qui lui étaient cher. Je souriais à présent et Bella me vit et me questionna intérieurement en baissant sa barrière mentale. Notre fille vient de rêver à nous lançai-je dans le plus grand murmure afin de ne pas éveiller la petite. Je continuai à appuyer sur l’accélérateur puisque ma femme avait passer outre ces réticences vis à vis ma conduite depuis qu’elle voyait maintenant ce qu’aucun humain pouvait voir. En effet, nous pouvions discerner les détails si infimes soit-il à plus de quelques kilomètres.

Nous relions donc Forks en moitié moins de temps que si nous avions roulés à capacité humaine et bien sûr si j’avais respecté les limites de vitesse. Même à la course je dépassais grandement les limites ce qui me fit d’autant plus sourire. Cependant se souvenir s’évanoui aussitôt que je vus les premières habitations en bordures de la route. Il ne me restait que quelques petites minutes en compagnie de ma fille. Jeune humaine si fragile dormant paisiblement dans les bras de sa mère. Je pleurerais à cet instant si mon état de vampire en fut capable. Je croisais le regard de Bella et je perçu qu’elle éprouvait la même chose. Nous voulions que notre fille profite de son existence humaine , mais le prix à payer était fort cher. J’avais déjà remercié la vie de m’avoir fait le cadeau d’un ange mais maintenant je jubilait intérieurement puisque j’avais eu droit à un second présent. Ce présent était si fragilement cassable que je devais le confier pour en garantir sa sécurité. Était-ce la meilleure solution?

Il pleuvait . La ville étaient encore endormie vu l’heure matinale qu’il était. Je me garais donc devant un petit immeuble située dans une banlieue tranquille.  Je scannait les esprits alentour histoire de voir si certains étaient éveillés afin d’écarter toute possibilité d’être vu ou entendu.

Il n’y avait là que de fragiles humains qui dormait et rêvaient encore. Aucun n’était conscient du danger qui se trouvait à quelques mètres d’eux. Bella avait fait de moi une meilleure personne, mais je savais que je ne serais jamais le meilleure des pères. Comment pouvais-je l’être si je devais à toute heure du jour contrôler mes instinct de prédateur envers ma fille adorée? Je voulais être capable de lui assurer sécurité auprès de notre famille. Bella avait déjà fait des exploits remarquable jusqu’à maintenant! Il ne s’agissait pas là d’un don comme certain voulait le croire ,mais bien de sa force mentale. Je ne voulait pas que ses efforts soient pousser à capacité maximale et qu’elle soit contrainte au pire. Non! Nous devions nous résoudre à la quitter, mais nous resteront secrètement à ses côtés pour veiller sur notre tendre progéniture.

-         Bella!

Elle sursauta légèrement, je devinais donc qu’elle savait réfugié elle aussi dans ses songes. Elle devait aussi penser à la douleur prochaine de la séparation qui se présentait car je lisais dans ses yeux la peine qu’elle ressentais à cet instant. J’essayais donc de la réconforter en lui adressant un de mes sourires qui semblait à l’habitude l’apaiser.

-    Nous sommes arrivé lui dis-je doucement . Je comprend qu’il nous est difficile de s’y résoudre à la confier aujourd’hui, mais je te le promets qu’un jour tu retrouvera ta fille pleinement dans ta vie. N’oublie pas que nous pourrons toujours veiller au bon déroulement de son enfance et que Angela et Ben sont des gens confiants et  aimables.

-         Je sais tout ça Edward, mais je m’inquiète pour elle, dit Bella d’une voix remplie de tristesse. Je ne veux pas qu’elle grandisse dans la peine de n’avoir pas connu ses véritables parents et j’ai peur qu’elle nous repousse lorsque nous nous présenterons à elle sous notre vrai jour. Je veux qu’elle ait une vie heureuse, mais …….

Sa voix fut étouffée dans un sanglot. Je compatissait à sa peine. Je me déplaçais légèrement afin de pouvoir passer une main délicatement autour de sa taille afin de la réconforter avec mes douces caresses. J’usai de la plus grande délicatesse puisque je ne voulais pas réveiller Nessie qui dormait d’un sommeil léger.

Nous passâmes quelques minutes dans les bras l’un de l’autre à contemplé ce qui nous était de plus cher dans la vie. Je savourais pleinement les dernières secondes qu’on passait tous les trois. À cet instant, ce fut comme s’il n’existait plus rien, nous étions tous les trois en sécurité dans les bras de chacun. Le monde extérieur ne comptait plus, nous n’étions pas un danger à cet instant précis. Il avait seulement des parents qui cajolait pour une dernière fois leur petit bébé puisqu’il allait bientôt être séparé pour une durée qui me semblait déjà une éternité. Comment un vampire comme moi pouvait trouver une décennie longue alors qu’il avait plus d’une centaine d’années? J’étais terrifié à l’idée de me séparer de ma fille et bien sûr je savais que pour ma Bella se serait encore plus dure, ce serait une véritable torture. Elle qui avait voulu donner sa vie autrefois afin que cette petite humaine voit le jour. Je l’aimais de tout mon cœur, de tout l’amour que je pouvais porté à un être après Bella. Voilà pourquoi je craignais les années à venir sans la présence de notre cher Renesmée à nos côtés. Il fallait que je sois fort pour elle et surtout pour soutenir Bella. J’avais promis de prendre soin de ma femme pendant l’éternité et c’était mon devoir de protégé notre descendance.

Je relevais doucement la tête et murmura doucement au creux de l’oreille de ma femme

-         Chérie, c’est l’heure. Elle aura la plus merveilleuse des enfance, je t’en fait la promesse. Nous l’aimons plus que tout et elle comprendra dans quelques années pourquoi il était de notre devoir d’agir ainsi.

-         Edw….

Elle voulu prononcer mon nom et me dire quelque chose mais sa voix s’éteignit dans un autre sanglot. Je compris qu’elle était à bout de force. Je plongeais dans son regard et compris alors qu’elle était d’accord avec ce que je venais de dire, mais qu’elle n’avait pas la force de l’exprimer par la parole. J’avais appris avec les années à tout discerner chez elle puisque  ses yeux trahissait si bien le fond de ses pensées.

Je me levai et refermai doucement ma portière. J’allais ouvrir celle passager en une secondes à peine. Je regardai Bella et lui fit un sourire d’encouragement, mais je doute fort que mon sourire fut réconfortant vu l’émotion qui me submergeait. Nous entrions alors dans le bloc sans faire toute fois le moindre bruit. Je pris avec délicatesse Nessie des bras de sa mère et je fis signe à Bella de m’attendre ici. Je savais qu’elle ne se sentait pas capable de la  laisser . Je montais en moins de temps qu’il faut pour le dire les six étages de l’immeuble. Je posais délicatement Renesmée  devant la porte de l’appartement 19 accompagnée d’une lettre expliquant une fausse situation qui nous obligeait à nous en séparer. Toute vérité n’aie pas toujours bonne à dire ! Dans notre cas, savoir notre véritable nature était se mettre en danger de mort. Je regardais une dernière fois cet enfant avec un regard rempli d’appréhension et de tristesse. C’était une déchirure que de devoir la laisser à d’autres afin qu’ils réussissent où j’avais en quelque sorte échoué de par ma nature de vampire. Enfin, je cognais trois lourd coup pour un humain ,mais si léger pour un vampire sur la porte du logis 19. J’entendis les pensées d’Angela. Mais qui est-ce de si bonne heure …nous sommes pourtant samedi…  est-ce que Ben attendait de la visite? ..mais non il n’est que 7 heures . Je perçu qu’elle se dirigeait vers la porte. C’est ainsi que je quitta le deuxième être qui m’étais le plus cher au monde.

J’arrivais vite dans le halle et constata que Bella était accroupie par terre. Je m’approchai d’elle lentement mais elle me surprit en se jetant littéralement sur moi en poussant d’énorme sanglots. Je sentais sa peine et je voyait qu’elle était totalement déchirée elle-aussi. Je la pris dans mes bras et alla la poser sur le siège passager et boucla sa ceinture. Elle ne relava pas la tête. Je pris place derrière le volant et appuyant fortement sur l’accélérateur. Je démarrai en trombe, il fallait que je m’éloigne rapidement de cette torture. Nous étions en direction de la villa que depuis quelques minutes que je m’aperçus qu’un lourd silence s’était installer dans l’Habitacle. Je voulu le briser mais une sonnerie le fit à ma place. Je regardais Bella d’un regard interrogateur.

-         C’est mon téléphone dit-elle !

Je ne fus pas surpris ,mais ce que je voulais savoir c’était qui étais l’auteur de ce coup de fil. Elle fouilla dans son sac et en sortit l’engin.

-         C’est un texto Edward !

Je sentis la peur se dessiner sur ses traits et j’allais être rapidement fixé sur la raison de son état.

-         C’est Jacob ou plutôt Leah… Il est …. Il est…

Elle baisa son bouclier afin que je voit où elle voulait en venir puisque les mots lui échappait.

Leah est venu voir à la Villa  pour informer Jacob que Sam voulait s’entretenir avec lui et elle a retrouvé Jacob inconscient sur le sol de la chambre de Renes… Elle est inquiète, elle a lu la lettre et nous injure fortement. Elle tient à nous dire que les loups ne prendront pas le coup à la légère. Ils sont furieux.. Ah non Jacob je m’en veux…. Comment ai-je pu faire souffrir mon meilleur ami à ce point….. Il faut que

Je coupa  Bella dans ses pensées puisque je ne voulais pas qu,elle s’enfonce plus loin dans ces réflexions.

-         Nous n’avions pas le choix et ils comprendront tôt ou tard qu’il s’agissait du meilleur choix possible pour que Renesmée vive une enfance paisible et normale! Je t’aime et Jacob aussi, il comprendra.

Nous arrivions devant notre nouvelle demeure pour au moins les dix prochaines années à venir au moins. Carlisle avait prétexté un congé maladie d’une durée d’un an pour ainsi voir comment évoluait les choses. Si tout ce passait bien il allait démissionné l’automne prochain. En attendant, il était partit sur l’île d’Esmée en compagnie de celle –ci afin de faire le point sur les évènements. Je savais qu’il était aussi triste que lui de se séparer de ce petit être unique à ses yeux . Je voulais même pas repenser à ce que j’avais lu dans l’esprit d’Esmée plutôt puisqu’il m’était insupportable de repenser à elle. Ils nous avaient donc laisser la nouvelle villa à nous six. Lorsque nous rentions dans la ville je pus voir 4 mines renfrogné du regarder. J’éteignis leur pensées toutes aussi douloureuses les unes que les autres.

5 juillet 2009

Chapitre 2 -- Décision

chapitre_2

chapitre_1___2 (version imprimable)

Bella

Jacob venait de quitter la villa en nous gratifiant de son plus beau sourire. Comme à l’habitude , il nous quittait seulement après que Renesmée se fut endormie afin de ne rien manqué de sa vie. Il nous quittait en nous balançant sa phrase fétiche. « Amusez-vous bien ma cher famille, vivement le lendemain ! » À chaque fois lorsqu’il prononçait le mot famille, je sentais Rose serrer les dents et émettre un petit grognement. Elle le considérait encore comme un sale cabot, quand à Jacob, il s’amusait à lui raconter les dernières plaisanteries sur les blondes qu’il avait apprit. J’étais tellement perdue dans mes pensées que je ne remarqua pas que tous venaient de se diriger vers la salle à manger qui nous servait en fait de salle de réunion.

-         Bella, tu devrais-aller poser Nessie dans son berceau et redescendre puisque nous avons besoin de discuter de certaine choses, déclara Carlisle

-         Non! Son nom est Rénesmée, s’il te plaît, je ne veux pas qu’on compare ma fille au monstre du Loch Ness

-         Je comprends Bella, je tacherai de faire plus attention, s’excusa-t-il.

Je le remerciais sommairement, ce pseudonyme m’exaspérait, j’avais spécialement composé ce prénom pour le souvenir de notre alliance, celle de Renée et d’Esmée, ils parodiaient honteusement ce prénom!

-         Je reviens tout de suite lançais-je si faiblement que seule une oreille de vampire pouvait m’entendre

Je fus de retour dans la salle à manger en seulement 15 secondes. Ah! Que j’adorais cette nouvelle vitesse qui me permettait de tout faire rapidement et surtout sans maladresse de ma part. Je pris place aux cotés de mon tendre époux qui me gratifia au même moment d’un des ses sourires qui savait me réconforter.

-         Qu’allons-nous faire maintenant ? lança Emmett

-         C’est à Bella et Edward de décider de ce qui convient le mieux pour leur fille dit Carlisle d’un ton calme.

Mon estomac se noua douloureusement, je n’avais aucune envie de prendre une décision, sauf celle de la garder avec nous. Je sentais la peine d’Edward, aussi fulgurante que la mienne. Nous avons déjà abordé le sujet, seul, espérant que nous trouverons une solution qui nous convienne à tous, pour la sécurité de Renesmée.

-         Nous croyons que notre fille mérite une vie normale sans connaître le danger du surnaturel. Nous songeons à l’élever à distance en quelque sorte afin qu’elle ne souffre pas totalement de notre absence. Nous souhaitons qu’elle n’ait aucune connaissance de notre existence, Edward marqua une pause, les larmes ne venaient pas et pourtant sa gorge était sèche et serrée, jusqu’au moment opportun où elle sera en mesure de comprendre ce que nous sommes. Quand ce moment viendra nous lui laisserons le choix. J’espère qu’elle choisira de vivre une vie humaine et en sera comblée. Nous en conviendrons également que nous resterons à proximité afin de pouvoir la voire grandir et surtout la protéger.

-         Comment? À distance ? Que voulez-vous dire par là? ajouta Rosalie hystérique

-         Nous voulions parler de mettre Rénesmée en famille d’accueil en quelque sorte, chez des personnes qui sauront l’élever consciencieusement et d’une gentillesse débordante, dis je avec une tristesse profonde, que seulement Jasper remarqua avec son don .

-         Nous irons à Seattle, lança Alice sure d’elle, aussi attristé que les membres de ma famille autour de la table.

Nous la dévisageâmes, il n’y avait qu’elle pour savoir ce que l’avenir nous réservait. Elle avait déjà dû voir quelle famille prendrait soin de mon ange. Esmée blottit contre Carlisle réagit la première.

-         À qui confirez-vous ma petite fille ? Je veux qu’elle soit aimée et il m’est difficile d’accepter vos conditions!Il ne faudra pas entrer en contact avec elle comme sa famille , mais plutôt comme des amis. Êtes-vous bien sûr que c’est ce que vous désirez? Rappelle toi mon fils que cela n’a pas été un fort succès lorsque tu as tenté de t’éloigner de Bella, il y a de ça quelques années.

-         À vrai dire c’était plutôt lamentable, ajouta Emmett un brin moqueur. Il se reprit vite. Je ne veux pas être un étranger dans sa vie, on devra vivre assez proche!

-         Bien sûr que non ! Je souhaite seulement ne pas condamné ma fille à cette vie. Rose ne veux-tu pas que Renesmée ait une vie normale  comme celle que tu espérais autrefois? Affirma Edward avec hargne.

-         Oui Edward  tu as raison, dit faiblement Rose

-         Ce n’est pas un abandon, je ne le veux pas, Bella non plus. Elle vivra, épanouie, à l’abri et on veillera sur elle.

-         Moi et Edward avons discuté des meilleurs parents adoptifs possibles et nous avons conclut que Angela et Ben qui étudient présentement à Seattle seront parfait pour cette tâche. Angela a su convenablement s’occuper de ses frères et je pense qu’elle réussira avec... je ne pus terminer, je ne voulais absolument pas la confier, en cet instant, je désirais plus que tout être humaine, élever ma fille comme tout autre enfant. Je comprenais maintenant Edward et l’acharnement qu’il eu jadis à vouloir me garder humaine.

-         J’ajouterais qu’ayant souvent parcouru son esprit, je peux affirmer que c’est une ê humaine bonne et gentille. Voilà pourquoi Bella et moi souhaitons votre accord sur notre choix de famille d’accueil en quelque sorte, ajouta Edward avec une voix remplie de volonté et d’espoir.

Je demandais donc à chacun leur point de vue, mais j’étais certaine que les couples opteront pour le même choix aussi cruel soit il.

-         Carlisle et Esmée ?

-         Oui bien entendu répondirent-ils en même temps

-         Alice et Jasper?

-         Oui pour moi ! se pressa d’affirmer Alice

-         Je suis celle que j’aime, ajouta jasper d’une voix monotone

Je terminais par Rosalie et Emmett

-         Rosalie et Emmett?

-         Elle mérite de vivre la vie que je n’ai pas vécu, donc je penche affirmatif pour votre choix , mais je pense aussi que se ne sera pas facile ni pour vous ni pour nous puisque je me suis tellement attachée à cette chère petite depuis sa naissance, affirma Rosalie soupirante.

-         Je suis contre, on pourrait veiller sur elle, il ne lui arriverait rien! Répliqua Emmett

Tout le monde le toisa.

-         Bien sûr, on pourrait, conclut Edward, mais si un jour, elle viendrait à se couper,

Je me rappela soudainement la scène lors de la fête donner par Alice lors de mes 18 ans. Ce souvenir me terrifia, je n’osais même pas imaginer la scène! Voyons se faire attaquer pas sa propre famille! Non! Je ne voulais pas que ma fille ait à vivre cela, ni cours autre dangers quels qu’ils soient reliés à notre espèce et à notre mode de vie particulier.  C’est pourquoi il valait mieux s’en tenir au plan!  Je réussi néanmoins à me reprendre afin de continuer à porter attention aux paroles de mon mari , mais ce monologue intérieur ne passa pas inaperçu aux yeux de mon beau frère Jasper qui me lança un regard interrogateur vu les sentiments qui m’avaient submergés à l’instant. Cependant, j’évitais son regard et reportais rapidement mon attention sur les paroles d’Edward.

-     L’odeur de son sang envahira la pièce , je ne suis pas certain que nous arriverons à  toujours nous contrôler et c’est un risque que je ne veux absolument pas courir.

-         Soit, décréta Carlisle. Nous irons nous installer dans la demeure récemment rénovée par Esmée, située à une cinquantaine de kilomètres de Seattle dans la forêt environnante. De plus je vous conseille d’aller de ce pas préparer vos effets puisque nous quitterons Forks dès l’aube pour éviter la venue des loups.          

Les loups… Jacob. Nous avons prit cette décision sans lui, il aurait été contre, suppliant, jurant qu’il pourrait prendre soin de Renesmée, donner sa vie pour la sienne. S’il avait été humain, je lui aurais confié, Charlie l’aurait aidé, Billy, Sue. Jacob n’était qu’à moitié humain, et je me souvenais à regret du danger que son espèce représentait. Emily en avait payé le prix, Renesmée ne subirait pas un défaut de prudence.

Tous se levèrent et quittèrent rapidement la pièce. Edward déposa un doux baiser sur mon front avant de s’éclipser à son tour. Je restais là plonger dans mes pensées. Je me remémorerais tout les bons moments que j’avais passé à Forks en compagnie de ce qui était devenu ma famille. J’étais peiné de devoir quitter ma seule vraie famille. Mon père n’avait pas eu de mes nouvelles depuis ma maladie et me croyait sûrement en direction du campus de Dartmouth. Au moins, je pourrais toujours continuer à lui mentir sur ma nouvelle vie en repoussant  le jour où je devrais reprendre contact visuellement avec lui puisque ma mascarade ne pourrait durée éternellement. Cependant, il resterait toujours Sue et Billy qui pourront veiller sur lui! Billy et son fils Jacob lui était précieux.

Je me levais donc et alla chercher de quoi écrire à Jacob. Je devais lui laisser un mot lui informant de notre décision c’était plus juste pour lui, mais comment lui dire ?

Je commenças donc par les mots les plus simples Cher Jacob, …je tentais de lui expliquer ce que je ressentais mais je ne pouvais lui en dire plus, car il tenterait de nous empêcher et j’avais mis trop d’effort à concevoir mon plan pour qu’il soit déjoué aussi rapidement.

Alice, Jasper, Emmett et Rosalie déplacèrent tous les meubles dans un entrepôt au nord de Port-Angeles. Edward me tenait dans ses bras, fermement, sa tête posait sur mon épaule.

Nous passèrent 6 heures devant le berceau de Renesmée. Chacun priant pour que cette décision soit la meilleure. Je voulais graver chacune de ses expressions avant son départ. Sa façon de dormir en biais dans son lit, ses mains agrippées aux barreaux du lit, le sourire qu’elle faisait, son petit torse se soulevant calmement avec ses inspirations. Je me penchais vers elle afin de déposer un baiser sur sa joue rose et chaude.

-         Je t’aime mon ange, cet amour il t’appartient à jamais. J’aurais aimé te voir grandir, marcher correctement, parler, jouer avec d’autres enfants, aller te chercher à la sortie de l’école, virer ton premier petit copain d’un coup de pied aux fesses. Par-dessus tout, je voudrais pleurer, car je me sens coupable d’avoir un visage aussi impassible alors que je meurs à l’intérieur. Tu es ma fille, ma princesse, mon trésor, nous serons toujours à tes côtés, veillant sur toi de loin, je veux que tu sois heureuse ma chérie et je donnerais tout pour ça.

J’enfouissais ma tête dans le torse d’Edward, je voulais hurler, déraciner un arbre, l’envoyer balader à plusieurs mètres de là pour faire redescendre cette tension.

Je sortis de la chambre, courus jusqu’à la rivière et plongeais ma tête dans l’eau. Je n’avais pas besoin de respirer, et je pourrais crier jusqu’à ce que tout l’oxygène de mes poumons soit parti.

Quand je revenais, Edward portait Renesmée dans ses bras, l’aube pointait faiblement à l’horizon. Mon ange dormait encore paisiblement.

-         Il est temps affirma Carlisle en prenant soin de fermer la porte.

Nous quittions Forks.

4 juillet 2009

merci

Je voudrais remercier stupid-lamp qui m'a conseillé et parrainer pour ce premier chapitre assez court c'est vrai et je m'en excuse, je ne fais que débuter donc n'hésiter pas à laisser des coms positif ou négatif sinon rendez-vous au prochain chapitre.

bisou

4 juillet 2009

Chapitre 1 -- Départ précipité

chapitre_1

chapitre_1 (version imprimable)

Jacob

Cela faisait un an aujourd’hui que ma douce moitié, mon complément, mon orbite, et bien plus encore avait vu le jour dans la petite municipalité de Forks. Maintenant, ce petit être fragile grandissait parfaitement entourée de gens plein de compassions à son égard. Cependant sa famille n’était pas normal, donc Rénesmée était tous les jours confrontée à un danger, c’est pourquoi je devais la protéger et en prendre soin. Elle était devenue en quelque sorte ma petite sœur. Je savais que les Cullen acceptaient seulement ma présence à la villa que grâce à la relation qui nous liait  elle et moi depuis le tout premier jour où nos regards s’étaient croisés.

Rénesmée était différente des autres enfants par sa beauté et le mélange du venin et du sang qui coulait dans ses veines, mais elle était 100% humaine comme l’avait pu le constaté. Après de nombreuses recherches dans les tribus étrangères qui nous avaient racontés leur mythes et légendes ancestrales, nous avions pu envisager ce que serait l’avenir pour Rénesmée. Il en était pas moins qu’elle resterait un être humain en part entière sauf si son géniteur qui lui as transmis le venin venait à la mordre. Ce que je sais c’est qu’Edward ne le ferait jamais. Ainsi, ce geste aurait  pour effet que d’activer les cellules venimeuses qui diffuseraient alors tout le venin dans  les organes vitaux et tissus sanguins détruisant son humanité, la rendant immortelle. J’étais certain que  Edward partageait mon point de vue sur le sujet et qu’il en était convenu que leur fille serait au parfum de leur secret, mais qu’elle ne deviendrait jamais une de leur espèce. En revanche, si elle était mordu par un autre vampire elle s’éteindrait à jamais. Voilà pourquoi je me donnais corps et âme, du lever au coucher du soleil, afin de lui garantir une vie sécuritaire.

Mes réflexions me firent perdre la notion du temps et je m’aperçus que mon trajet jusqu’à la villa ce matin avait passé en quelques secondes. Enfin je m’arrêtais de courir au bord de la rivière afin de pouvoir reprendre forme humaine. J’avais hâte de revoir ce petit sourire que me lançait chaque matin ma petite Rénesmée lorsque je faisais irruption dans la villa. Comme chaque nuit, je rêvais à elle et je ne cessai de me questionner sur mon rôle à jouer dans sa vie. Cependant, j’avais décidé d’agir en titre de grand frère jusqu’au jour où elle m’avouerait ses sentiments amoureux s’ils en auraient ou seraient –ils seulement que fraternels. Pour l’instant je ne la voyait que comme ma petite sœur et il m’était difficile de l’imaginer autrement. De toute façon, c’était à elle de décider. Je  mis donc le short que j’avais laissé le soir d’avant au pied de ce chêne qui bordait la rivière. Cela ne me prit pas plus que de dix secondes, je me ruais déjà à vive allure vers la villa.

Lorsque j’arrivais à quelques mètres de la villa, je constatais aucun mouvement à l’intérieur, ni bruit, ni respiration, ni cris ,ni encore, le doux son du petit cœur de ma chère petite protégée. Ce n’était pas normal vu que les vampires ne sont pas sensés dormir et de plus il était sept heures du matin. C’est l’heure où le calme se tinte de petit cris aiguë qui annoncent le désir de nourriture de la petite dernière des Cullen .

Je décidai de rentrer sans m’annoncer comme à l’habitude vu que le mari de ma meilleure amie savait lire dams les pensées. Il avait du avertir le clan Cullen de ma venue avant même que je sois à un kilomètre de la villa. Je me ruais donc à l’intérieur et ce que je vis me laissa stupéfait…

La demeure était complètement déserte, aucun meuble, aucune minuscule décoration, je dis bien, rien. Je parcourus toute les pièces de la maison pour m’apercevoir qu’elles étaient toutes aussi vides les unes que les autres. C’est lorsque je pénétrais dans la chambre qui était encore hier soir, celle de ma petite Rénesmée que je découvris une enveloppe blanche déposée au beau milieu de la pièce. Je découvris qu’elle m’était adressé. Je la déchirais violemment afin de prendre conscience de son contenu. C’était une lettre.

Cher Jacob,

Hier soir en couchant ma fille, je l’ai vu fragile, humaine. Je pourrais la protéger, contre n’importe quoi, un homme, un accident, mais jamais je ne pourrais l’éloigner du plus grand des dangers.

Je voudrais tellement pleurer en cet instant, me vider de cette culpabilité. Nous sommes les êtres les plus dangereux qui soient, notre fille ne mérite pas de craindre pour sa vie.


Nous ne vieillirons jamais, alors que Renesmée, va grandir, vivre une enfance des plus étrange, comprendre que ses parents n’auront jamais plus de 17 ans dans leur apparence. Ce n’est pas la vie que je lui souhaite…

Cela me fait tellement peur que j’en souffre.

Tu comprendras que nous devions quitter Forks, pour notre protection, pour son bien.

Tout ce que je fais c’est pour elle, ne nous recherche pas, ce sera impossible.

Ne penses tu pas qu’elle mérite mieux que cette vie à laquelle nous la condamnons ?


Je t’aime Jacob, pardonnes moi.

Bella


Je relisais ces lignes percutantes encore et encore. Pourquoi disaient-ils qu’ils vouloir lui offrir un enfance normale ? Mais comment pourrait-être une enfance normale lorsqu’elle serait élevée par 8 vampires? Cela n’avait aucun sens ! je ne comprenais pas cette phrase «Ne penses tu pas qu’elle mérite mieux que cette vie à laquelle nous la condamnons ? ».. Comment si prendront -t’ils et pourquoi ne lavait -t’ils pas confier à Charlie ou encore Sue? Puisque eux, étaient totalement humains après tout ? 

Soudain mes jambes me lâchèrent et je m’écroulais sur le sol. Je venais de comprendre que mon monde venait d’arrêter de tourner puisque j’avais perdu mon port d’attache avec la réalité. Comment Bella avait-elle pu me faire ça, m’arracher mon cœur, ma vie, mon astre. La vie n’aurais plus aucune saveur sans sa présence à mes côtés. Je me laissais aller à ma déchirure et à la douleur sur le plancher de cette chambre…

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  • Fan fiction reprenant l'histoire de Stephanie Meyer et de ses personnages twilightiens. L'histoire prend une tournure différente alors que renesmée naît 100% humaine. Divertissement garantii!!
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